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Alicia Éditions
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« La sorcière, unique médecin du peuple pendant mille ans »
La Sorcière de Jules Michelet est l'un des plus beaux essais écrits sur ces femmes tout à la fois fascinantes, maléfiques, séduisantes et dangereuses. Ce chef-d'oeuvre de la littérature française, à la sensualité toute inattendue, se lit comme un roman plein d'intrigues. Michelet en grand historien y décrit la corruption de la société, l'idéalisme religieux, les moeurs de l'époque féodale du Moyen Âge... Il explore, de manière intéressante, la psychologie de cette période où le fanatisme et l'intolérance ont conduit à de multiples procès en sorcellerie, à des persécutions récurrentes à l'encontre des femmes ainsi qu'à de nombreux massacres de masse.
Ce livre peut se voir comme un écrit proto-féministe. Au-delà de l'hommage romantique fait aux femmes, Michelet tend, avec ce texte magistral, à leur rendre justice face aux abominables crimes qu'elles ont subis lors de l'Inquisition.
Cette édition en grands caractères comporte une Introduction et les Notes et éclaircissements de l'auteur.
EXTRAIT : « « Nature les a fait sorcières. » - C'est le génie propre à la Femme et son tempérament. Elle naît Fée. Par le retour régulier de l'exaltation, elle est Sibylle. Par l'amour, elle est Magicienne. Par sa finesse, sa malice (souvent fantasque et bienfaisante), elle est Sorcière, et fait le sort, du moins endort, trompe les maux.
Tout peuple primitif a même début ; nous le voyons par les Voyages. L'homme chasse et combat. La femme s'ingénie, imagine ; elle enfante des songes et des dieux. Elle est voyante à certains jours ; elle a l'aile infinie du désir et du rêve. Pour mieux compter les temps, elle observe le ciel. Mais la terre n'a pas moins son coeur. Les yeux baissés sur les fleurs amoureuses, jeune et fleur elle-même, elle fait avec elles connaissance personnelle. Femme, elle leur demande de guérir ceux qu'elle aime.
Simple et touchant commencement des religions et des sciences ! Plus tard, tout se divisera ; on verra commencer l'homme spécial, jongleur, astrologue ou prophète, nécromancien, prêtre, médecin. Mais au début, la Femme est tout. » -
De la grippe, encore de la grippe, toujours de la grippe
Charles Péguy
- Alicia Éditions
- 16 Janvier 2023
- 9782384550708
Charles Péguy fut atteint de la grippe, comme nombre de ses contemporains, lors de la grande épidémie. Il a su tirer de son expérience personnelle trois textes d'une profondeur notable à la fois sur la maladie, mais surtout sur la société et ses réactions. Il y dénonce avec ironie et force l'hystérie collective et la peur qui accompagnent cette épreuve individuelle, offrant ainsi une véritable réflexion sur la condition humaine et sa fragilité. Cette nouvelle édition en grands caractères bénéficie d'une mise en page qui facilite la lecture. Extrait : « Immobilisé par une grippe soudaine, je ne pus aller voir d'abord le docteur moraliste révolutionnaire. Aussitôt que ma tête redevint un peu saine, je résolus de compléter le recueil que j'avais commencé de documents et de renseignements sur la préparation du Congrès socialiste national. Mais au moment où j'avais en mains les ciseaux pour découper ces derniers documents et ces derniers renseignements dans la Petite République, le citoyen docteur entra dans la cuisine, où je travaillais l'hiver. - Bonjour, citoyen malade, allez-vous un peu mieux ? - Je vous remercie, docteur : je vais un peu mieux. - J'ai su facilement que vous étiez malade ; le neveu du boulanger l'avait dit au garçon boucher ; celui-ci l'avait redit à la nièce de la marchande de volailles : ainsi vont les nouvelles par ce simple pays. - J'ai eu la grippe. Et je l'ai encore un peu. - Ainsi vous avez justifié par un nouvel exemple ce que vous m'avez dit à la fin de la quinzaine passée, que vous étiez un homme ordinaire : l'homme ordinaire a eu la grippe ces temps derniers. »
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« L'amour est profondément animal : c'est sa beauté. » - Remy de Gourmont À travers cet essai divertissant, Remy de Gourmont nous offre une analyse profonde de l'instinct sexuel et de l'amour dans le monde animal et humain, mettant en lumière les multiples facettes de ces forces vitales qui influencent la vie sous toutes ses formes. Avec une écriture plaisante et précise, l'auteur nous guide à travers les différentes manifestations de l'instinct sexuel chez les animaux mais aussi chez les hommes, en explorant les aspects biologiques, psychologiques et culturels (dimorphisme sexuel, polygamie, cannibalisme sexuel...). Après avoir lu cet ouvrage singulier, vous ne pourrez qu'être admiratif de la diversité des mécanismes et des manifestations de la vie, témoignant ainsi de la richesse d'invention de notre chère mère nature. Ce livre fascinant est destiné à satisfaire les curieux de science et les amoureux de la nature, en leur offrant une perspective unique sur les mécanismes de l'évolution et les mystères de la sexualité.
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*** Cet ebook est optimisé pour la lecture numérique *** J'AI TOUJOURS TENU POUR SUSPECTS ou illusoires des récits de ce genre : récits d'aventures, feuilles de route, racontars joufflus de mots sincères d'actes qu'on affirmait avoir commis dans des lieux bien précisés, au long de jours catalogués.C'est pourtant un récit de ce genre, récit de voyage et d'aventure, que ce livre propose dans ses pages mesurées, mises bout à bout comme des étapes. Mais qu'on le sache : le voyage n'est pas accompli encore. Le départ n'est pas donné. Tout est immobile et suspendu. On peut à volonté fermer ce livre et s'affranchir de ce qui suit. Que l'on ne croie point, du même geste, s'affranchir de ce problème, doute fervent et pénétrant qui doit remplir les moindres mots ici, comme le sang les plus petits vaisseaux et jusqu'à la pulpe sous l'ongle, et qui s'impose ainsi, se formule : l'imaginaire déchoit-il ou se renforce quand il se confronte au réel ? Le réel n'aurait-il point lui aussi sa grande saveur et sa joie ? L'ouvrage qui suit fut publié à titre posthume à partir des "feuilles de routes" de Victor Segalen et de ses notes prises lors d'un voyage en Chine. Oscillant entre le réel et l'imaginaire, ce texte constitue une invitation au voyage à la fois poétique et surprenante.
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Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. Cet ouvrage est un texte de référence, essentiel à la bonne compréhension de la mythologie grecque et romaine dans son ensemble. Après une description claire et précise de chacun des Dieux primaires (Jupiter, Apollon, Junon...), il aborde les Dieux secondaires (Éole, La Fortune, La Mort...) puis les Héros ou Demi-Dieux (Atlas, Hercule, Thésée...). Une section est ensuite dédiée aux principaux personnages de l'Iliade, de l'Odyssée et de l'Énéide (Pâris, Achille, Andromaque...) et une autre aux métamorphoses diverses d'après Ovide (Midas, Europe, Narcisse...). La dernière partie de ce livre est consacrée aux contes et aux faits qui leur sont attachés (Psyché, Pygmalion, Sisyphe...) ainsi qu'à la mythologie égyptienne (Osiris, Anubis...). Ce livre, très complet tout en étant facile à lire, vous permettra de mieux aborder les grands textes poétiques d'Homère et d'Ovide. La mythologie ou l'histoire des Dieux, Demi-Dieux et Héros de l'antiquité païenne, expliquée ici par Jean Humbert, laisse apparaitre aussi qu'elle cache sous ses multiples allégories une réelle philosophie de vie. EXTRAIT : « La poésie anima ainsi toute la nature, et peupla le monde d'êtres fantastiques ; et comme le dit élégamment Boileau : Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, et Vénus la beauté... Écho n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse. Quoique la mythologie soit presque un tissu continuel de fables, elle ne laisse pas d'avoir une incontestable utilité. Elle nous met en état d'expliquer, en les admirant, les chefs-d'oeuvre des peintres et des sculpteurs ; elle rend facile et intéressante la lecture des poètes ; elle éclaircit l'histoire des nations païennes ; elle fait connaître dans quelles ténèbres étaient plongés les Égyptiens, les Grecs, les Romains, et à quel degré d'égarement peut arriver l'homme, abandonné à ses seules et faibles lumières. Sans doute une grande partie des fables qui la composent sont invraisemblables et absurdes : des dieux boiteux, aveugles, matériels, se battant entre eux ou contre les hommes ; des dieux pauvres, exilés du ciel et obligés d'embrasser sur la terre la profession de maçon ou de berger, doivent paraître ridicules. Mais la mythologie offre çà et là des fables morales, où l'on trouve, sous le voile de l'allégorie, d'excellents préceptes et des règles de conduite. »
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Assyriologue passionné, l'Abbé Sauveplane est à l'origine d'une des premières traductions françaises de l'Épopée de Gilgamesh. Son travail, d'une qualité académiquement inattaquable, nous permet de mieux appréhender ce mythe. En effet, il a offert aux lecteurs une version romancée qui est d'une beauté renversante, en complément de sa traduction littérale fine et précise, témoignage de son expertise sur ce sujet. Le texte présente également une analyse ainsi qu'une étude sur le caractère et l'âge du poème. L'Épopée de Gilgamesh confirme, comme vous le découvrirez, l'existence de plusieurs traditions du déluge en dehors de la tradition légendaire biblique. Considéré comme le plus ancien poème épique, ce conte mythologique nous relate les aventures d'un héros antique, roi légendaire confronté à la mort qui courageusement va chercher aux confins du monde le secret de l'immortalité.
D'abord transmis oralement pendant des décennies, avant d'être gravé pour la postérité dans des tablettes cunéiformes, ce récit d'une sagesse infinie n'en finit pas de fasciner ses lecteurs, car il comporte en lui toutes les grandes interrogations relatives à la condition humaine : la vie, la mort, la destinée, la gloire, la sagesse, le bonheur, l'amitié, la sexualité, le dépassement des limites humaines, etc.
Premier grand roman de l'humanité, souvent considéré comme la première grande oeuvre littéraire, les aventures de Gilgamesh sont passionnantes tant elles nous rappellent notre vulnérabilité.
Extrait :
« Ceci est l'histoire de Gilgamesh, qui a vu l'abîme, qui a tout connu, qui a pénétré les mystères, qui apporta la nouvelle de ce qui s'est passé avant le déluge et, à la suite de ses lointaines pérégrinations, se laissa aller de fatigue...»
Gilgamesh, en effet, n'est pas uniquement, comme on pourrait le croire d'après un examen superficiel, le grand coureur d'aventures, l'auteur d'héroïques équipées, il est encore, par son côté mystérieux et profond, le chercheur fatidique, l'explorateur intrépide parti à la découverte de ces choses divines, le bien, le bonheur, la science et qui revient exténué, de ce long voyage à travers les pays inconnus. Gilgamesh est le prototype d'Hercule. Il est à la fois le dieu sauveur, le lutteur infatigable, le grand devin, découragé hélas ! par ses propres visions. Gilgamesh, c'est Apollon, c'est Achille doublé d'Ulysse, c'est déjà Faust. -
Émile Faguet, éminent écrivain et critique littéraire français, aborde dans cet ouvrage une question fondamentale : l'art de lire. À travers ses réflexions, Faguet explore la nécessité et le plaisir que la lecture peut offrir, tout en soulignant ses bienfaits pour l'épanouissement personnel et les relations humaines.
Dans un monde moderne où le temps est devenu une denrée rare et où l'accélération constante semble dominer, Faguet plaide pour une réhabilitation de la lecture comme une activité essentielle. Il met en lumière l'importance de lire avec lenteur et discernement, de choisir ses lectures avec soin, afin d'en maximiser les effets bénéfiques. Son ouvrage insiste sur le fait que lire n'est pas seulement un moyen d'enrichissement personnel, mais aussi un pilier fondamental pour maintenir des rapports significatifs avec les autres.
Ce livre se distingue par la profondeur et la clarté de ses idées, l'abondance de ses formules éclairantes et la sincérité de ses conclusions. Faguet nous invite à redécouvrir le plaisir de lire et à reconnaître ses vertus dans notre quotidien effréné. "L'Art de lire" est une réflexion précieuse qui rappelle que la lecture est une source inestimable de développement personnel et de connexion humaine, malgré les défis de la vie moderne.
EXTRAIT : « On lit très peu, disait Voltaire, et, parmi ceux qui veulent s'instruire, la plupart lisent très mal. De même un épigrammatiste inconnu, du moins de moi, disait, au commencement, je crois, du XIX e siècle :
Le sort des hommes est ceci :
Beaucoup d'appelés, peu d'élus ;
Le sort des livres, le voici :
Beaucoup d'épelés, peu de lus.
Savoir lire, on le sent, est donc un art et il y a un art de lire. C'est à quoi songeait Sainte-Beuve quand il disait : « Le critique n'est qu'un homme qui sait lire et qui apprend à lire aux autres. »
Mais en quoi cet art consiste-t-il ? Je crois que nous voilà tous embarrassés.
Un art se définissant d'après le but qu'il se propose, nous avons sans doute à nous demander pourquoi nous lisons. Est-ce pour nous instruire ? Est-ce pour juger des ouvrages ? Est-ce pour en jouir ? Si c'est pour nous instruire, nous devons lire très lentement, en notant plume en main tout ce que le livre nous apprend, tout ce qu'il contient d'inconnu pour nous - et puis, nous devons relire, très lentement, tout ce que nous avons écrit. C'est un travail très sérieux, très grave et où il n'y a aucun plaisir, si ce n'est celui de se sentir plus instruit de moment en moment. » -
Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. « Nous n'avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. » De la brièveté de la vie (De Brevitate vitæ), ce dialogue de Sénèque, philosophe stoïcien, écrit en 49 ap. J.-C. reste d'une modernité déconcertante. L'auteur nous explique comment nous gaspillons notre temps en courant après des plaisirs illusoires et éphémères, en étant esclaves de notre vie professionnelle, de nos désirs... insouciants que nous sommes de la fragilité de nos existences.