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Le Cherche-Midi
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Le portrait brillant d'un géant du xixe, injustement tombé dans l'oubli, auteur d'une célèbre et scandaleuse Vie de Jésus, ardent défenseur de la science et, sur le tard, de la république.
En choisissant, à vingt ans, de s'illustrer dans les sciences plutôt que dans la foi, Ernest Renan, ancien séminariste de Saint-Sulpice, réussit le tour de force de faire de son premier ouvrage,
Vie de Jésus (1863), un succès sans précédent.
Non seulement, du haut de sa chaire de philologie au Collège de France, il désacralise le Christ en osant le qualifier d'" homme incomparable ", mais il réfute à l'aide de preuves concrètes l'existence des miracles. Agrégé de philosophie, il prépare les esprits aux vertus de la laïcité, de la séparation de l'Église et de l'État, et, en sa qualité d'Académicien, à l'idée noble de " nation " en prononçant en Sorbonne un discours cardinal qui servira de socle à la SDN en 1919.
Pourtant, si Léon Daudet ou Anatole France dirent de ce Breton de Tréguier qu'il fut " un véritable dieu de son vivant " et si des centaines de rues, de lycées et de collèges portent son nom, Ernest Renan est aujourd'hui tombé dans l'oubli.
D'une plume vigoureuse, subtile et instructive, Jean-Michel Djian tente de comprendre les raisons de cette injustice, tout en révélant combien l'influence intellectuelle de cet authentique savant a pesé sur le destin de la République. -
Benito Pérez Galdós, le regard tranquille
Mario Vargas Llosa
- Le Cherche-Midi
- 24 Octobre 2024
- 9782749179643
Un hommage personnel, aussi définitif que détaillé, du Prix Nobel de littérature à un géant de la littérature espagnole.Élevé au statut de " gloire de l'Espagne ", Benito Pérez Galdós mérite d'être enfin connu du public français. Psychologue de premier ordre, peintre inégalé des classes sociales, créateur d'une saga où chaque roman semble tenir des autres - comme s'il était l'écrivain d'une autre
Comédie Humaine -, Galdós a laissé derrière lui une oeuvre pléthorique, forte, à tout dire et à dire vrai essentielle en ce qu'elle parvient à saisir la force palpitante qu'on appelle la vie.
Dans cet essai désormais célèbre en Espagne et inédit en français, Mario Vargas Llosa plonge au coeur de la création galdosienne. Le lauréat du prix Nobel, qui a tout lu du célèbre écrivain espagnol lors des confinements des années 2020-2021, nous offre cet essai d'une imparable justesse. Qui mieux que Vargas Llosa pouvait capturer les subtilités de celui qui fut considéré comme le " miroir " de la société espagnole, son redoutable observateur, son grand physionomiste, psychologue et critique ?
" De là cette impression qu'il saisit l'Espagne en
un regard tranquille, un arrêt sur image qui l'immobilise pour en donner une vision plus fiable et objective. "
La relecture de l'auteur péruvien se superpose à la prose magistrale de Pérez Galdós, créant un dialogue brillant, enlevé, précis - à mille lieues de la causerie littéraire, accessoire et ennuyeuse.
" Benito Pérez Galdós fut à la hauteur du prestige qui l'entoure maintenant. Ses livres constituent la meilleure confirmation de son talent. Il fut, demeure et restera longtemps un grand écrivain. " MVL -
Les rêveries de Barbey
Jean-François Roseau
- Le Cherche-Midi
- Les Passe-Murailles
- 2 Mars 2023
- 9782749176017
Une flânerie vagabonde sur les pas de Barbey d'Aurevilly." La Normandie que je connais se tient loin des remous de l'Atlantique.Son air est moins venteux et ses vents moins saumâtres. "Ainsi commence ce portrait d'un genre nouveau.
Jean-François Roseau nous y dépeint Barbey d'Aurevilly sous des angles imprévus, surprenants, poétiques. Au-delà de l'éternel cliché du dandy catholique réfractaire au progrès, qui sait qu'il était amoureux des statues, qu'un libraire avait permis à son oeuvre d'exister, qu'il décorait ses brouillons pour la postérité ou qu'il était très prisé des présidents français ? L'écrivain, injustement oublié des manuels scolaires, apparaît tel que nous ne l'avons jamais vu. Il se dévoile dans ses rêveries, ses ambitions déçues, ses contradictions d'auteur anachronique, lorgnant vers Saint-Simon tout en préfigurant Proust et Céline, romanciers de la mémoire et de l'outrance.
Mais Barbey est aussi prétexte à parler d'autres choses. De littérature, d'art, d'amitié, de politique, de vie, de mort. Jean-François Roseau nous entraîne dans ses pensées voyageuses, de Flaubert à Simenon, des enchères de l'hôtel Drouot aux rivages de la Manche.
Tableau fragmenté, où chaque coup de pinceau est l'occasion d'une divagation tantôt anecdotique, tantôt érudite,
Les Rêveries de Barbey éveillent les nôtres, s'y mêlent et les enchantent. -
Dictionnaire égoïste du panache français
François Cérésa
- Le Cherche-Midi
- Documents
- 13 Avril 2023
- 9782749175553
Comment dit-on " panache " en anglais, en espagnol ou en suédois ? C'est bien simple : on ne le dit pas. Car cette notion si spéciale qui mêle le courage et l'élégance à la mélancolique flamboyance des causes perdues n'existe qu'en français.Avec ce
Dictionnaire, François Cérésa en propose une définition aux multiples facettes. En cinquante-deux portraits de personnages qui ne se sont jamais résignés aux diktats de leurs contemporains, jamais conformés aux règles de leur époque, il cerne ce qui fait l'essence même du panache. Chacun à sa façon, Brigitte Bardot, Jacques Anquetil, Charles de Gaulle, Georges Clemenceau, Louise Michel, Jean-Paul Belmondo, Coco Chanel ou Jeanne d'Arc l'incarnent.
Un ouvrage à la fois érudit et drôle, une balade buissonnière dans l'histoire et la culture françaises, porté par un style vif où les accalmies nostalgiques succèdent aux accélérations ironiques. Dans une époque terrorisée par le mot ou le geste de trop, ce livre rappelle que, sans panache, une existence n'est qu'une vie et non un destin. -
Un maître en provocations
Oscar Wilde (1854-1900) reste le maître incontesté du trait cinglant, de la formule assassine et de la maxime meurtrière. Aristocrate de l'esprit, dandy provocateur, il a toujours frappé là où il le fallait, sur la " bonne " société, son hypocrisie et ses masques. Maître du paradoxe, il a passé sa vie à lutter de façon toujours subtile et brillante contre les idées reçues, les convenances ridicules et la bêtise universelle.
C'est à un véritable feu d'artifice de l'esprit que vous convie ainsi ce recueil de pensées, consacré à l'un des hommes les plus captivants de l'histoire de la littérature, qui avait coutume de dire : " Il n'y a qu'une chose au monde pire que de faire parler de soi, c'est de ne pas faire parler de soi. "L'opinion publique est celle de ceux qui n'ont pas d'idées.L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.Qu'est-ce qu'un cynique ? C'est un homme qui connaît le prix de tout et la valeur de rien.Je vis tellement au-dessus de mes revenus qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée. -
Dans l'intimité de TolstoïÀ la fin du XIXe siècle, le jeune Victor Lebrun (1882-1978), dont le père ingénieur construit les chemins de fer en Russie, s'apprête à vivre une aventure dont il devait nourrir son existence : la rencontre avec Léon Tolstoï. Celle-ci a lieu en 1900 et, durant dix ans, jusqu'à la fin tragique de l'écrivain dans la petite gare d'Astapovo, Victor Lebrun s'installe dans la proximité du grand homme, au sud de Moscou. Il devient son ami et son secrétaire.
Ses mémoires inédits restituent avec un extraordinaire pouvoir d'évocation la vie quotidienne de son maître entouré par des disciples à sa dévotion.
Un document unique sur ce géant de la littérature.
Édition établie, annotée et présentée par Jacques Ibanès -
Pourquoi envoyer son manuscrit à des éditeurs lorsqu'on connaît les innombrables bévues que ceux-ci ont commises dans l'histoire littéraire ?Lolita de Vladimir Nabokov : 6 refus,
Harry Potter de J. K. Rowling : 12 refus,
Murphy de Samuel Beckett : 42 refus,
L'Affaire Jane Eyre de Jasper Fforde : 76 refus,
Le Boogie des rêves perdus de James Lee Burke : 111 refus... Et que dire des échecs essuyés par Marcel Proust, Julien Gracq, George Orwell, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Jack Kerouac, John Kennedy Toole, Andreï Makine, Michel Houellebecq, Amélie Nothomb et tant d'autres ? L'expéditeur de cette lettre révèle à un éditeur, rencontré lors d'une soirée, pourquoi il n'enverra jamais ses manuscrits aux gens de sa profession. Il n'a aucune confiance en leur jugement !
Il rappelle dans ces pages combien l'histoire littéraire, parsemée d'embûches, recense de chefs-d'oeuvre rejetés avant que la chance, le hasard ou la persévérance les sortent in extremis de l'ombre à laquelle ils semblaient condamnés.
Au-delà des anecdotes, ce correspondant tente de cerner les raisons de ces surprenantes méprises, les limites du métier d'éditeur, ses écueils... Au terme de sa réflexion, changera-t-il d'avis, fera-t-il lire ses textes malgré tout ? Ce qui est certain, c'est que cette lettre ouverte consolera tous ceux dont les tiroirs recèlent des manuscrits refusés. Peut-être est-il temps de les ressortir, de s'armer de patience, de détermination et de se battre pour eux ? -
J.L. Borges : la vie commence...
Jean-pierre Bernés
- Le Cherche-Midi
- Styles
- 1 Décembre 2011
- 9782749122212
Les mystères d'un monstre littéraire du XXe siècle.
" On ne sait rien de l'intimité de Dante, de Cervantes ou de Shakespeare ; moi je veux qu'on sache, il faudra dire ! ", me déclara Borges, à plusieurs reprises, à l'aube de sa mort. " Le vieil anarchiste paisible qui s'éteignait doucement dans la chuchotante Genève " ? c'est son ultime autoportrait ? me donna même un jour un léger coup sur le bras pour s'assurer que j'avais bien entendu ses propos et, avec une voix d'outre-tombe presque enfantine, il ajouta : " Mon silence vous dira le reste. " Un rire enjoué, semblable à des trilles musicales, ponctua volontairement son discours inachevé, mais impératif, comme un point d'orgue à la fin d'une partition.
Jean Pierre BernèsJ. L. Borges : La vie commence... nous installe dans l'intimité littéraire de l'auteur des Fictions. -
L'Expérience intérieure d'Antonin Artaud
Daniele Andre-Carraz
- cherche midi (réédition numérique FeniXX)
- Points fixes
- 9 Octobre 2015
- 9782749144603
Il est inutile de démontrer la stupéfiante actualité d'Artaud, dont on continue d'étudier le passage éblouissant, comme d'une comète, à grand renfort d'hypothèses et de polémiques. Saint-Antonin-Artaud ou Artaud le Mômo ? Le poête surréaliste, le drogué, le malade, le surhomme, ou le fou ? D'entre tous ses visages contradictoires, s'impose peut-être - unité brûlante - celui de l'aventurier de l'esprit, en quête de la vie absolue. Après tout, ce livre voudrait situer Artaud en dehors de la société, dans laquelle il vécut si peu et si mal, et le rendre à lui-même, à sa douleur d'être lui-même et seul, pour devenir Antonin Artaud, seul parmi nous tous, les adeptes lucides, ou bouleversés, ou les indifférents.
-
Sade par Fleischer
" Si la vie du Marquis de Sade semble pouvoir donner lieu à une oeuvre cinématographique, c'est sans doute parce qu'elle est suffisamment pittoresque, riche en situations et en événements, dignes d'un film d'aventures et de moeurs, mais surtout parce que, étant celle d'un écrivain qui a imaginé les fictions les plus extrêmes, les plus irreprésentables, cette existence, elle, reste susceptible d'être mise en scène. Le destin de Sade est comme un paysage mouvementé [...] qui [...] conduit au bord d'un rivage, ou d'un gouffre, d'un abîme, où l'horreur indescriptible a trouvé des mots pour être sommairement consignée. Il y a toujours cet au-delà de la vie de Sade que constitue son oeuvre : si l'on décide de ne s'intéresser qu'aux événements vécus, et même lorsque ceux-ci sont exceptionnels, cette réalité ne peut être perçue que comme un en-deçà des fictions littéraires. Sade est comme toujours en deçà de Sade : le débauché, le délinquant sexuel plutôt banal, en deçà de l'auteur dont l'imagination, en direction du pire, reste unique et indépassée. " A. F. Alain Fleischer livre sa lecture brillante de l'un des écrivains français les plus sulfureux. Le cinéaste imagine un scénario de la vie du libertin. Il en avait proposé, il y a des années, le rôle à Marlon Brando qui l'avait accepté ; mais ce projet a connu un autre destin que l'auteur relate en guise de postface. Voici ce scénario présenté sous la forme originale d'un récit dialogué, à la veille de la célébration du 200e anniversaire de la mort du Marquis. -
Le goût des choses.
Épicurien revendiqué, Pierre Arditi est, depuis toujours, amateur de bonne chère et de bons mots. Aussi était-il la personnalité idéale pour présenter cette anthologie des pensées les plus drôles consacrées à la gastronomie et au bien-vivre. Nombre d'artistes, dont une ribambelle de monstres sacrés dans leurs domaines respectifs, ont en effet rivalisé d'esprit à travers les siècles pour nous vanter les plaisirs de la table, de Voltaire à Jean Yanne, en passant par Alphonse Allais, Frédéric Dard, Jacques Prévert, Claude Chabrol ou encore Jim Harrison et Alfred Hitchcock." Toutes ces éminentes personnalités, écrit Pierre Arditi, se font une joie de nous rappeler que la bonne chère, la bonne bouffe, le joli casse-dalle, le petit coup sur le bord du zinc, bref, ce plaisir que nous prenons à nous faire plaisir n'est non seulement pas condamnable, mais chaudement recommandé, jusqu'à la seconde même où ce plaisir nous transforme en poètes de nous-mêmes, en titilleurs d'imaginaire, en compagnons de jeu que seule réunit la volonté de rire de nous avant d'être obligé de nous taire. "Savoureux ! -
René Char au coeur à coeur.
Tina Jolas et René Char ont vécu une histoire d'amour qui a duré trente ans, de 1957 à 1987. Elle était ethnologue, discrète et travaillait avec Claude Lévi-Strauss ; il était un des grands poètes du XXe siècle, célèbre, mondialement connu. Elle habitait à Paris ; lui était ancré en Provence, à Lisle-sur-la Sorgue. Ils n'ont jamais vraiment vécu ensemble, sauf pendant de brèves périodes. Mais ils se sont beaucoup écrit. Des milliers de lettres ! Cette correspondance ne sera sans doute pas publiée avant longtemps. Mais les enfants de Tina Jolas, Paule et Gilles du Bouchet, ont permis à Patrick Renou de consulter les lettres de René Char à leur mère. Il s'en est inspiré pour écrire " ce roman qui serait vrai " (selon l'expression d'André Comte-Sponville). Il nous emporte dans les tourbillons d'une aventure humaine et littéraire à la fois : la longue passion qui a lié un poète et sa muse. René Char est le personnage principal de ce roman . Mais Tina Jolas en est l'héroïne. Une héroïne libre et lumineuse. -
Le pourquoi des choses Tome 4 ; origine des mots, expressions et usages curieux
Anne Pouget
- Le Cherche-Midi
- 17 Novembre 2011
- 9782749120553
Le quatrième volet du Pourquoi des choses est arrivé !
Qui d'entre nous, à un moment ou à un autre, ne s'est jamais demandé, au sujet d'une expression courante : " Mais, au fait, d'où cela vient-il ? " C'est la réponse à un certain nombre de ces interrogations que nous propose cet ouvrage ludique.
Ces questions, avec leurs réponses circonstanciées, sont un très divertissant et très instructif florilège de formules que nous employons tous, le plus souvent sans en connaître l'origine.
Comme pour les tomes précédents, les " pourquoi " sont servis comme un hors d'oeuvre, laissant le lecteur passer de l'un à l'autre selon sa fantaisie... Pourquoi ? Parce que dans la curiosité ou la soif d'apprendre, il n'y a ni début ni fin ! -
Daeninckx par Daeninckx
Thierry Maricourt
- Le Cherche-Midi
- Autoportraits imprévus
- 15 Décembre 2011
- 9782749124858
" Écrivain de combat " à la manière d'Émile Zola ou de Jack London, Didier Daeninckx est un romancier à part : à la fois atypique et populaire. Sa parole, transcrite et orchestrée par Thierry Maricourt, fait feu de tout bois : en racontant Aubervilliers et son enfance, ses révoltes et ses rêves de justice, les morts du métro Charonne et ceux du 17 octobre 1961, les héros oubliés et les salauds ordinaires, les Roms et les Kanaks, Conan Doyle et Jean-Patrick Manchette, l'inspecteur Cadin et Georges Simenon, les négationnistes et Maurice Papon, Daeninckx nous convie à revisiter notre propre vie et à passer l'histoire aux rayons X. Il a fait de la fiction un outil capable de secouer la réalité et de chacun de ses livres un moyen de compréhension du monde. Écoutons-le... o Mon père était anar, ma mère communiste. Ils ont divorcé. C'est, en plus petit, le drame du mouvement ouvrier. o Tout ce que je raconte, au fond, c'est l'histoire de ma famille, c'est de l'autobiographie planquée sous forme de fiction. o J'écris de vrais-faux romans policiers. J'utilise la technique de ce genre pour parler d'un univers du passé qui me passionne. o Les romans noirs sont des romans de la colère. o Je conçois le roman comme un révélateur, traquant les failles de la mémoire collective. o Je veux redonner la parole aux exclus, aux oubliés de l'Histoire. [...] J'écris contre l'oubli. Didier DAENINCKX
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Un grand capitaine d'industrie passionné par les livres et la lecture qui veut convaincre parents et grands-parents d'encourager leurs enfants et petits-enfants à la lecture, élément essentiel de la formation.
Depuis l'enfance, les livres ont jalonné ma vie, des histoires ou des romans que me lisait ma mère aux grands auteurs français et étrangers que j'ai découverts plus tard.
J'ai essayé, dans
Soleil et sympathie, de vous faire partager ma passion en tant que lecteur, pour les livres qui ont eu de l'importance dans ma vie, et comme bibliophile animé par le besoin de conserver, dans notre patrimoine national, les plus belles éditions originales des grands auteurs français.
Être bibliophile, c'est non seulement protéger ce patrimoine mais c'est aussi une certaine forme de passage de témoin.
La lecture donne accès au savoir, le seul bien que l'on ne puisse pas vous enlever . -
Une déclaration d'amour au Livre...Gérard de Nerval promène dans Paris un homard au bout d'une laisse avant d'être soigné dans un asile psychiatrique, les admirateurs de Goethe se suicident après la publication de
Werther, Proust ne veut plus parler qu'à des ducs, George Orwell vit parmi les sans-abri et Borges perd la vue. Tous ces drames n'ont qu'une seule et même cause : la lecture, ce " vice impuni " selon Larbaud.
Et si lire était dangereux pour la santé et pour la société, au même titre que l'alcool et le tabac ?
Et si lire rendait laid, fainéant, pédant ou snob ?
Et si lire pouvait ruiner votre carrière professionnelle, ou même vous rendre la vie insupportable ?
C'est le point de départ de ce joyeux pamphlet qui, en une vingtaine de chapitres décapants, passe en revue tous les défauts des livres, afin de vous débarrasser à jamais de ce fléau.